Le 24 et 25 avril se sont déroulés les DevOps Days à Genève : Une série de conférences annuelles et d’ateliers...
l’occasion d’échanger sur des sujets tels que « 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝐷𝑒𝑣𝑂𝑝𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 ? » « 𝑈𝑛 𝑐𝑜𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓𝑓𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑒̀𝑡𝑒 » ou « 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́ 𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙 »…
Interview de David Vinkenroye (D.V), Manager Digital & Banque chez Antaes, Guillaume Vial (G.V), co-fondateur de Apwide et ancien consultant senior Antaes, Stéphane Bouché Practice Leader Software Engineering accompagné par une partie de ses équipes.
Pierre, Ossama et Stéphane, Practice Software Engineering chez Antaes.
P.G : 2 jours au DevOps Days, qu’en as-tu pensé ?
C’est une très bonne opportunité de partager, d’échanger et d’apprendre les uns des autres sur des sujets qui nous tiennent à cœur. Les thèmes qui m’ont le plus intéressé étaient liés à l’environnement, la sécurité informatique ainsi que les bonnes pratiques de communication intra équipe. Cet événement m’a permis d’approfondir mes connaissances sur les meilleures pratiques DevOps et de rester informé des dernières tendances et technologies.
G.V : Dans l’industrie, on parle souvent d’ « Ingénieur DevOps », comment vois-tu ce marché aujourd’hui ?
Le DevOps n’est pas un marché ni un titre, c’est une culture. On observe une sorte de déviance qui se matérialise parfois en une surenchère de logos et d’étiquettes. Je pense que le plus important a toujours été et restera l’état d’esprit. Cela dit, cette popularité du terme « DevOps » est un bon miroir de notre société actuelle qui dépend de plus en plus des technologies de l’information.
G.V : Est-ce que tu notes des évolutions dans ce métier, des opportunités ?
J’observe un décloisonnement entre Opérations et Développements. C’est une grande opportunité pour les ingénieurs d’acquérir une vision de l’ensemble des activités IT: « You build it, you run it ».
Qui dit plus de pouvoir, dit également plus de responsabilités! Il faut aujourd’hui gérer tous les aspects d’une application (sécurité, conformité, observabilité, éthique…) là où, avant, par exemple, un développeur pouvait encore ne se concentrer que sur les fonctionnalités de son code.
D.V : Même question, comment définirais-tu l’évolution des DevOps dans le marché Suisse ?
Nous avons constaté une croissance rapide ces dernières années, de nombreuses organisations ont compris l’importance d’avoir des logiciels plus rapides et plus fiables en mettant l’accent sur l’automatisation, l’intégration continue et la livraison continue dans le but de rester compétitifs. En Suisse, l’engouement pour les profils DevOps n’a pas été différent.
Ils investissent de plus en plus dans des outils et des technologies, tels que Docker, Kubernetes et Jenkins, pour automatiser leurs pipelines de livraison de logiciels.
De plus, au cours des dernières années, les entreprises ont pris conscience de l’importance de la sécurité dans le développement de logiciels et ont commencé à intégrer les pratiques DevSecOps dans leurs processus de développement. (DevSecOps est une pratique qui vise à intégrer la sécurité dans le cycle de vie du développement logiciel).
Cette pratique a évolué en réponse aux exigences croissantes en matière de sécurité des données et de conformité réglementaire.
La tendance du marché devrait se poursuivre dans les années à venir.
D.V : Quels sont, selon toi, les vrais atouts d’un ingénieur DevOps, comment se démarquer ?
Le rôle d’un ingénieur DevOps varie d’une organisation à l’autre, mais implique un large éventail de compétences qui couvrent à la fois le développement et les opérations. Il requière aussi les compétences interpersonnelles nécessaires pour combler les fossés entre les équipes cloisonnées.
Les plus importants à mon sens seraient : Compétences techniques, communication, Pensée critique, Esprit d’équipe.
D.V : Comment Antaes accompagne ses clients avec l’adoption des pratiques DevOps ?
Nos clients cherchent à améliorer leurs processus logiciels afin d’atteindre la « digital-native innovation » à grande échelle et à grande vitesse dans l’ensemble de leurs opérations.
Nous leur permettons de réussir la migration de leurs activités d’ingénierie logicielle vers le DevOps grâce à l’adoption de meilleures pratiques, de processus et d’outils de livraison continue.
Antaes accompagne ses clients avec l’adoption des pratiques DevOps en fournissant des services de conseil, de conception, de mise en œuvre, de support et de maintenance. Cela permet à nos clients d’améliorer leur processus de développement de logiciels, de livraison et de déploiement, en réduisant les délais de mise sur le marché. Le tout en augmentant la qualité et en améliorant la collaboration entre les équipes.
G.V : Le DevOps est une philosophie, une manière de travailler et de collaborer : pourquoi est-ce devenu un terme marketing ? Un « job title » ?
Il y a actuellement plus de demandes que de compétences “DevOps” disponibles sur le marché du travail. Ce déséquilibre attire des acteurs qui s’approprient le terme “DevOps” afin de gagner des parts de marché ou d’attirer des talents.
G.V : Présente-nous la société « Apwide », un des sponsors de cette édition des Devopsdays Geneva ?
Nous sommes éditeurs de la solution Apwide Golive qui permet à nos clients de gérer leurs environnements de test dans Jira. Nous fournissons également des prestations de conseil dans le domaine du Test Environment Management et des outils collaboratifs Atlassian.
G.V : Un mot de la fin ? Quand tu repenses à Antaes ?
Pour une organisation, pour finir, le plus important reste d’adopter la culture, les méthodes et les outils qui lui permettent de s’améliorer. Le DevOps, sous toutes ses formes, n’échappe pas à ce principe.
Antaes est une société de conseil éthique qui prend soin de ses consultants. Elle a une compréhension très fine des besoins et des spécificités de ses clients. J’ai particulièrement apprécié l’ouverture d’esprit, l’intelligence et l’expérience des personnes qui m’ont beaucoup soutenu dès les débuts de mon aventure entrepreneuriale.
